Vali - Chaman ours

On m’a laissé rêvé de plaines verdoyantes, ou cerf et chevreuil parcouraient les sous-bois, les oiseaux se mêlaient aux blanc nuages fleuretant avec les cieux, la verdure émeraude composaient les paysages grandioses de splendides vallées habité par des peuplades humains. Ou la fin de l’été apportait les moisson, ou l’homme vivait au rythme répétitif des saisons, ou loups et ours s’abreuvaient dans les ruisseaux, ou les arbres chatouillaient la voûte azur d’un ciel limpide de pureté, ou les océans tumultueux se fondaient en harmonie avec la roche lié par un amour violent s’en allant et revenant a jamais, ou les lacs bleu des sommets de montagnes de feu reflétait une vérité erratique, ou l’air purifiait les poumons qu’ils emplissaient avant de filer à l’image de certaines femmes inaccessibles. Théâtre d’une vie simple parfois rude quand les froids hivernaux descendaient des sommets, ou la pluie battante érodait les sols et agitaient les fleuves, ou la morsure de vent glacée rampait sous les rainures des portes.

Un monde rêvé, peut être trop. Mais pourtant si proche dans mon esprit candide. A seulement quelques années de combats...

Mais je n’ai vu qu’une planète désolante, pillé par les Hommes ne vénérant qu’un dieu appelé argent. Les rivières se sont tarit, les océans ont envahit les terres, les Hommes meurent de soif, se massacres pour des parcelles de lacs souillant leur limpidité de sang, perturbant le calme par cris et détonations. Les oiseaux ont désertés les cieux, les animaux traqué disparaissent, la verdure c’est teinté d’un gris oppressant. Les géants de bois s’effondrent mordillé par les flammes animées d’une faim sans fin. L’astres blanc de la nuit n’est qu’un reflet coloré de ce que l’Homme a fait. Il ne reste plus rien des paysages grandioses dont l’image vogue encore dans les méandres de mon esprits. Le gris du monde a fini par teinter mon âme, la couleur de mes iris ce sont ternis. Personne n’aurait pu supporter de regarder l’horreur de cette ville, de ma ville, détruite, les rues jonchés de cadavres de personnes qui furent compagnons de bataille, amis. Ces Hommes que je considérait comme ma famille sont mort. Je n’ai même pas eu le courage de braver les gravats pour leur rendre un dernier hommage, j’ai laissé leur corps mutilé, brûlé sur le sol boueux, vulnérable a l’appétit écœurant de charognards...
Plus rien ne peux combler le vide qui me hante, mes nuits sont habités de fantômes du passé que je crains plus que les vivants errant comme moi dans la monotonie grisonnante du monde.

Errant en pleine tempête dans la forêt je n’ai même pas été digne de mourir a leur coté. Je m’étais juré de ne jamais m’attacher, de ne jamais vivre avec des regrets. Ma volonté c’est éteinte je ne peux plus penser au passer sans que ma vue se brouille et que les larmes déferlent.

“Le passé forge l’avenir” dit-on... Je n’ai plus de passé, l’avenir n’a plus de sens.
Seul le présent compte maintenant...

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